SCOT Pays de la Châtre en Berry
Équipe: Ville Ouverte (mandataire) – Ecogee – Chambre d’agriculture de l’Indre – Peyrical&Sabattier
Maîtrise d’ouvrage : Syndicat Mixte du Pays de la Châtre en Berry
Dates : 2017 – 2021
Objectifs
Territoire à dominante rurale, le Pays de la Châtre en Berry est situé entre Châteauroux et Montluçon. C’est un territoire au carrefour des régions Auvergne Rhône-Alpes, Centre Val-de-Loire et Nouvelle Aquitaine, qui ne dispose pas d’une armature territoriale bien identifiée.
Le SCoT a pour objectif d’affirmer un projet politique, visant à répondre à une forme d’enclavement et de dévitalisation du territoire. Si celui-ci s’organise autour de la centralité de la commune de la Châtre, il reste en retrait des grandes dynamiques régionales.
Ainsi, le SCoT s’articule autour de 3 enjeux : celui du positionnement dans les grandes dynamiques régionales, celui du développement et de son attractivité.
Démarche & Résultats
Territoire de Georges Sand, cette étude des paysages du Pays de la Châtre en Berry revêt un caractère singulier : celui de pouvoir décrire ce qui a fondé l’œuvre romantique et romanesque de cet écrivain du 19ème siècle. Nohant, site inscrit au titre de la loi paysage de 1930, était son lieu de vie et d’observation d’une société rurale dont les formes paysagères ont en partie perduré jusqu’à aujourd’hui, formes marquées par le bocage, l’élevage, les petits hameaux qui se confondent dans le paysage. L’analyse des paysages fait ainsi ressortir deux unités paysagères : d’une part, la Champagne Berrichonne, vaste plateau agricole qui fait la transition avec le Bassin Parisien, et d’autre part, le Boischaud sud, pays vallonné et bocager, faisant la transition vers le Massif Central.
En vue de l’élaboration de ce SCoT, il s’agit d’adopter une attitude de transversalité, garantie par l’approche paysagère. C’est ainsi qu’elle permet d’identifier des qualités paysagères, socle de l’expression du projet de SCoT ; mais également des pressions liées à l’activité agricole et au développement urbain. Une analyse diachronique par photointerprétation a révélé l’intensité de l’arrachage du bocage selon les entités paysagères.