Arthur Remy - Urbanisme et Grand Paysage

Arthur Remy – Urbanisme et Grand Paysage

Pleyber-Christ

Formation : Institut de Géoarchitecture
Maîtrise d’ouvrage : Commune de Pleyber-Christ
Dates : de Sept. 2009 à Avril 2010

 

Objectifs

Un territoire, situé entre Morlaix et les Monts d’Arrée (deux éléments fortement reconnu en Bretagne), répond à la problématique de campagne périurbaine. Dans ce contexte, la commune de Pleyber-Christ apparaît comme entourée de communes à l’identité territoriale affirmée. Il s’agit de Plourin-lès-Morlaix, véritable référence dans l’aménagement   des   bourgs   ruraux   ;   de   Saint-Thégonnec,   possédant   un   patrimoine   bâti   d’importance ; de Plounéour-Ménez et du Cloître-Saint-Thégonnec, deux bourgs ruraux au patrimoine naturel d’exception.

Pleyber-Christ, dans cet entre-deux, ne semble pas avoir d’identité défini, puisqu’aucun élément de patrimoine ne se détache. La commune se présente sur un vaste plateau, où l’agriculture extensive de type céréalière est fortement dominante. Les haies bocagères y sont peu fréquentes et peu denses. Par ailleurs, l’espace est fortement marqué par un model d’urbanisme répétitif, la maison individuelle au centre de sa parcelle. Pleyber-Christ apparaît alors comme un bourg de campagne dont le paysage est banal et uniforme.

Démarche & Résultats

Le projet de paysage s’avère alors être une réponse appropriée pour ce territoire. Ainsi, il est devenu évident qu’il fallait créer un paysage à Pleyber-Christ pour fournir une identité territoriale, du même ordre que les bourgs l’environnant. Ce que nous proposons alors, c’est la réalisation d’un plan de paysage. Afin de donner des limites paysagères à ce territoire, des coupes furent réalisées. L’analyse de ce grand paysage a permis d’identifier plusieurs séquences, qui serviront de base à la rédaction du plan de paysage.

Une des actions développée dans le plan de paysage concerne l’espace agricole, dont nous avons remarqué son uniformité. Il s’agit alors d’apporter, par un traitement végétal, une diversité à un plateau agricole peu riche en éléments verticaux. Pour répondre à cet objectif du plan de paysage, nous avons suggéré de planter des arbres de grand développement à l’intersection des parcelles. Mais il nous semblait aussi important de préciser qu’un tel travail ne pouvait se faire que par une réelle concertation avec le monde agricole.